La Tanzanie est le premier pays au monde à recourir au plan en dix étapes du Groupe des Nations Unies pour la collaboration en matière de sécurité routière (UNRSC) pour une infrastructure routière plus sûre, visant à réduire de manière significative le nombre de tués et de blessés sur les routes dans le pays en renforçant les capacités institutionnelles en vue d’améliorer la sécurité de l’infrastructure. Ce projet, cofinancé par le Fonds des Nations Unies pour la sécurité routière et par le Mécanisme mondial pour la sécurité routière de la Banque mondiale, mettra en place un programme national d’évaluation des routes (RAP) ainsi qu’un système de formation et d’accréditation.

Ce projet vise à inciter les motocyclistes à adopter des comportements plus sûrs sur les routes en réexaminant le cadre juridique existant, en élaborant des plans d’action types et en sensibilisant et en informant les usagers sur la base d’une étude comportementale.

En Azerbaïdjan, le Fonds des Nations Unies pour la sécurité routière finance en partie un projet visant à aider le gouvernement azerbaïdjanais à mettre au point un modèle de système opérationnel de gestion des urgences permettant de fournir des soins rapides et efficaces aux victimes d’accidents de la circulation routière.

La mise en œuvre de ce projet permettra la fourniture d’informations fiables sur les accidents de la route et ainsi une planification basée sur des données précises et complètes ce qui constitue une condition préalable à une analyse correcte des problèmes de sécurité routière, un outil unique permettant d’évaluer les nouvelles politiques de prévention efficaces des organismes publics et des acteurs non étatiques et, par conséquent, entraînera une réduction substantielle du nombre de tués et de blessés sur les routes.

Ce projet a pour objectif d’améliorer la sécurité des routes et rues urbaines dans les villes afghanes en améliorant le cadre politique et réglementaire pour la sécurité routière, en renforçant les capacités techniques pour la conception de rues sûres en se concentrant sur les besoins des piétons et des cyclistes et en sensibilisant mieux à l’utilisation sûre des routes.

Les décès et les blessures graves dus aux accidents de la circulation routière représentent un problème de santé publique mondial, en particulier pour la région arabe, où le taux de mortalité lié aux accidents de la route a été estimé à 18,91 décès pour 100 000 personnes en 2016, soit plus que la moyenne mondiale de 18,2 décès pour 100 000 personnes et plus du triple de la moyenne enregistrée pour la région européenne, qui est de 5,9 décès pour 100 000 personnes.

Les performances de l’Iran en matière d’élaboration et de mise en œuvre des politiques doivent être radicalement améliorées grâce à un renforcement de l’efficacité et de l’efficience du système de gestion de la sécurité routière du pays.

Aux Philippines, environ 35 personnes sont tuées dans des accidents de la route chaque jour, ce qui représente environ 12 690 décès chaque année.

Selon les chiffres communiqués par l’Observatoire national de la sécurité routière (ONSV), en 2019, 6 826 personnes ont été tuées et 36 812 blessées dans des accidents de la route en Colombie.