Ce projet a produit des résultats et un impact qui ont dépassé tous les objectifs initiaux.

Il a fourni un soutien technique aux représentants des autorités locales et nationales dans leurs efforts continus pour concevoir, installer et améliorer les trottoirs ainsi que les pistes et les couloirs cyclables, en s’appuyant sur l’harmonisation des directives de conception des rues.

Sur la base de cette expertise, les partenaires du projet ont fourni une assistance technique pour la conception des projets d’infrastructure en cours et ont encouragé et co-organisé des activités dans les rues afin de sensibiliser la population à l’importance de la marche et du vélo pour tous ainsi qu’aux problèmes de sécurité routière.

Le projet a abouti à l’adoption d’une stratégie de transport non motorisé pour l’Éthiopie et Addis-Abeba, ainsi qu’à un plan quinquennal de mise en œuvre pour 69 villes et agglomérations, avec des directives de conception des rues harmonisées orientant les investissements dans des installations plus sûres pour les piétons et les cyclistes.

La stratégie souligne la nécessité de prendre en considération tous les résidents dans les plans et les budgets, y compris les femmes, les enfants et les personnes handicapées.

CONTEXTE

Comme de nombreux pays à revenu faible ou intermédiaire, l’Éthiopie est confrontée à un taux de mortalité routière très élevé. Selon les données de l’OMS, elle enregistre chaque année 26,7 décès sur les routes pour 100 000 habitants.

À titre de comparaison, les pays à revenu élevé enregistrent en moyenne 8,3 décès sur les routes pour 100 000 habitants. Les taux de mortalité routière sont plus élevés en Afrique que partout ailleurs.

À Addis-Abeba, les piétons et les cyclistes représentent plus de la moitié des usagers de la route et environ 80 % des victimes de la route.

La construction d’infrastructures piétonnes et cyclables sûres et inclusives est essentielle pour réduire le nombre de blessés et de morts sur les routes.