Ce projet, qui s’est achevé en 2020, a eu un impact important. Plus de 170 spécialistes de la régulation de la vitesse ont été formés aux pratiques optimales en la matière, des hauts fonctionnaires ont reçu un appui dans l’élaboration de plans de régulation de la vitesse et plus de 75 000 personnes ont discuté sur les réseaux sociaux de l’importance de maintenir une vitesse appropriée.

La vitesse excessive et inadaptée est l’un des principaux facteurs contribuant aux décès et aux blessures sur les routes dans de nombreux pays.

Pour les Philippines, le Rapport de situation sur la sécurité routière dans le monde 2018 de l’OMS a attribué une note de seulement 5 sur 10 pour l’application de la législation nationale sur les limitations de vitesse, ce qui révèle une lacune critique et met en lumière une occasion propice à des efforts ciblés.

La réduction des excès de vitesse est au centre des préoccupations du gouvernement des Philippines, qui s’est attaché à renforcer les lois sur la sécurité routière.

Le projet, qui est financé par le Fonds des Nations Unies pour la sécurité routière comme l’un de ses cinq projets pilotes, a été exécuté par la CESAP en coopération avec le Bureau des transports terrestres et le département des Transports du gouvernement philippin, ainsi qu’avec une organisation non gouvernementale, ImagineLaw.

Le Fonds des Nations Unies pour la sécurité routière a soutenu des actions concrètes pour remédier à cette situation au moyen d’un projet de contrôle de la vitesse, en établissant et en renforçant les capacités d’un groupe central de responsables de l’application des lois de différents organismes, qui dispenseront une formation pratique sur la régulation de la vitesse au niveau du district.