Ce projet vise à renforcer les systèmes d’information sanitaire dans deux pays africains afin de fournir des données exactes et à jour sur les statistiques de l’état civil concernant les décès dus aux accidents de la route.

Le renforcement des systèmes de données permet d’obtenir des données plus solides pour la prise de décision.

Le projet implique une méthodologie de cartographie des processus opérationnels qui aide les pays à identifier et à comprendre le fonctionnement des processus actuels d’enregistrement des faits d’état civil, à déceler les lacunes et à recommander des solutions.

Une approche globale de la mise en œuvre du projet est essentielle pour que le pays ait une vue complète des goulets d’étranglement et des défis à relever pour résoudre le problème de la sous-déclaration des données sur la sécurité routière.

Contexte global

On estime que dans le monde, 53 % des décès ne sont pas enregistrés. Les progrès accomplis pour améliorer l’enregistrement des décès dans les pays à revenu faible et intermédiaire ont été lents.

L’Afrique affiche non seulement les taux de mortalité routière pour 100 000 habitants les plus élevés (c’est-à-dire 26,6 pour 100 000 habitants), mais elle comprend également les pays où les écarts entre les informations officiellement déclarées par le gouvernement et les estimations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sont les plus importants.

L’absence de données et leur piètre qualité empêchent l’élaboration de stratégies adaptées pour faire face aux risques spécifiques de décès sur les routes.